Mes doigts saignent
Et mon cœur pleure
Comme une douleur
D’automne.
D’où viennent ces ombres
Encombrées de vallées
Qui se jouent des joies
Et se parent de boulets de peur ?
Amie, vois-tu la beauté
Du paysage,
Du ciel,
L’ombré de la forêt,
L’orée du brouillard ?
Et ces mots,
Que j’envoie,
Comme des flèches,
Qui me reviennent ;
En plein cœurs.
