
Le temps a quitté son manteau
De vent, de froidure et de pluie,
Pour revêtir la broderie
Du soleil qui luit, clair et beau.
Il n’y a bête ni oiseau
Qui ne chante ou crie dans sa langue :
« Le temps a quitté son manteau
de vent, de froidure et de pluie ! »
Rivière, source et ruisseau portent,
Pour coquette livrée, des gouttes
D’argent d’un ouvrage d’orfèvre ;
Chacun prend de nouveaux habits :
Le temps a quitté son manteau.