Connaissez-vous sire Ancelin,
Le tabellion buveur de vin,
Qui du quinzième lointain
Plonge dans les esprits incertains ?
D’échoppes en forteresses
Jouant de la plume et de la fesse
Il emporte dans un siècle passé
Tous vos rêves entrelacés.
Parmi les abominables crimes
Il tente de placer quelques rimes,
Se faufile entre les mots
Puis va se détendre au bordeau.
Joignez-le dans ses aventures
Qui sans horreurs inutiles ont l’allure
Du pas de l’âne très savant
D’allégresse vont de l’avant !
Pour fin, il est touchant sire Ancelin
Car celui qui l’a inventé, c’est Sylvain.